Pinchus Krémègne  Пинхус Кремень

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Pinchus Krémègne (hébreu : פנחס קרמין, russe : Пинхус Кремень), né le 28 juillet 1890à Zaloudock (pl) près de Lida (alors en Empire russe, actuellement en Biélorussie), et mort le 5 avril 1981 à Céret (Pyrénées-Orientales), est un peintre et lithographe français d'origine russe, rattaché à la première École de Paris.

 Arrivé à Paris, il s'installe dans les ateliers de la Ruche, dans le 15e arrondissement. La plupart de ceux que des critiques appelleront bientôt l'École de Paris y travaillent, comme Marc Chagall, Fernand Léger, Chaim Jacob Lipchitz ou Ossip Zadkine. Krémègne participe à la vie de Montparnasse et fait la connaissance d'Amedeo Modigliani (qui fera son portrait, aujourd'hui conservé au Musée des beaux-arts de Berne3), d'André Derain, et de bien d'autres. Sculpteur encore, en 1912, la peinture n'est alors pour Krémègne qu'une simple distraction dont il va en deux ou trois années faire sa vocation exclusive, abandonnant sa discipline initiale : si, en 1914, il débute au Salon des indépendants, en même temps que Roger Bissière, Sonia Delaunay, Michel Kikoine, Casimir Malevitch, Amédée Ozenfant, Jean Pougny et Jacques Villon, en présentant trois sculptures, il semble s'intéresser au rayonnisme, synthèse du cubisme, du futurisme et de l'orphisme ainsi qu'au fauvisme un peu tardivement.

Krémègne étant resté à Paris pendant la Première Guerre mondiale, quelques marchands s'intéressent à son travail : c'est le cas des galeristes Georges Chéron, Paul Guillaume et Léopold Zborowski.

En 1918, il effectue son premier séjour à Céret à l'instigation du peintre Pierre Brune, rencontré à Paris. Krémègne y retrouve Soutine envoyé par Léopold Zborowski. De 1918 à 1920, il peint une série des nus rouges. En 1923, il rencontre à Montparnasse Birgit Strömbäck, gouvernante suédoise de la famille Nobel, qu'il épouse. Le contrat qu'il signe avec Paul Guillaume lui donne une certaine aisance, et il peut quitter la Ruche. Le succès et leurs tempéraments différents éloignent Soutine et Krémègne. Il fait un voyage en Corse. En 1924 naît son fils Fred Kremen. Maurice Loutreuil, avec lequel il travaillait régulièrement, meurt en 1925. Krémègne fréquente le groupe du Pré-Saint-Gervais avec Béatrice Appia, Eugène Dabit, Georges-André Klein et Christian Caillard. Il séjourne à Cagnes de 1926-1929. Il voyage en Suède en 1927 et en Périgord en 1929.

Après les années de succès, la période des années 1930 est difficile pour Krémègne. En 1937, il séjourne en Bourgogne puis, en 1938, dans le Cher. En 1939, sa femme et son fils partent pour la Suède. Krémègne reste en France et, après la défaite de juin 1940, prend part à l'exode, jusqu'en Corrèze5 ; il y reste jusqu'à la fin de la guerre comme travailleur agricole.

En 1945, il retrouve son atelier et ses toiles à Paris. Il achète un terrain à Céret et se sépare de sa femme. À partir de 1949 il effectue plusiers séjours en Israël et, en 1960, il fait construire sa maison-atelier à Céret, près de l'ancien couvent des Capucins. En 1966, il s'installe à Paris, rue Liard, près du parc Montsouris. Jusqu'en 1981, il peint et partage sa vie entre Céret et Paris.

Pinchus Krémègne meurt le 5 avril 1981 à Céret.

 

Pinchus Krémègne, aka Pinchus Kremegne (Hebrew: פנחס קרמין‎; Russian: Пинхус Кремень; 28 July 1890 – 5 April 1981), was a Litvak[1]-French artist, primarily known as a sculptor, painter and lithographer.

He was a native of Zhaludak near Lida, and was a friend of both Chaim Soutine and Michel Kikoine. He studied sculpture at the Vilnius Academy of Art. He became a target of the pogroms because he was a Jew and fled to Paris in 1912. In Paris, Kremegne joined the group of painters of Montparnasse and soon became one of the respected residents of La Ruche. In 1915, he gave up sculpture in order to dedicate himself to painting. It was he who encouraged Soutine to come to Paris. He left Paris to live in a small town in the Pyrenees called Ceret. This village, which is a little inland from Collioure, attracted other painters such as Soutine. Although Soutine did not like the town very much, he completed many paintings there over a couple of years. He never settled but his compatriot Kremegne had a house built there around 1960. This small unassuming house, a reflection of the man himself, is nestled into the mountain and overlooks the village.

There was a falling out between the two men perhaps stemming from some ingratitude shown by Soutine towards a mutual 'mecene' or benefactor who had helped out the two impoverished artists during their early careers in Paris. Kremegne's house has new occupants and it is called La Miranda del Convent. Later Ceret was to attract other painters such as Picasso. The Picasso walk meanders by Kremegne's house and Ceret has an important museum exhibiting artists such as Matisse, Picasso, and others. There are a few Kremegne paintings on exhibition there as well.

Kremegne died in Ceret.

Underestimated as an artist today, he is overshadowed by Soutine and Chagall. He was remembered with a posthumous one-man show in the Quartier Les Halles in Paris in the 1990s. A more structured vision of nature than Soutine's, Kremegne's last paintings prefigure the work of painters such as Leon Kossoff and Frank Auerbach in England.

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