En préparation :
- Catalogue raisonné des sculptures-dessins - gravures de Helen Phillips, si vous souhaitez insérez une oeuvre merci de nous contacter
-Catalogue raisonné des tableaux et dessins de Stanley William Hayter, si vous souhaitez insérez une oeuvre merci de nous contacter
Helen Phillips, sculpteur américaine, est née à Fresno (Californie, Etats-Unis). Après avoir étudié à l'École des Beaux Arts de Californie à San Francisco avec Ralph Stackpole (1932-1936), elle part à Paris, grâce à une bourse (Phelan Travelling Fellowship), en 1936. Elle adhère aux idées et pratiques artistiques du mouvement surréaliste. Elle y étudiera la gravure au sein de l'Atelier 17 du peintre-graveur Stanley William Hayter qui était, à cette époque, un centre important d'expériimentation pour de nombreux artistes surréalistes. Ils s'unissent par le lien du mariage en 1940. Pendant la seconde guerre mondiale, le couple s'installe à New York. Helen Philipps Hayter obtient sa première exposition personnelle à la Nouvelle École pour la Recherche Sociale ; la première de plusieurs expositions communes avec son mari sera organisé à la Galerie Sidney Janis en 1949. Le couple regagne Paris en 1950. Il se séparera vingt ans plus tard en 1970. Concernant la sculpture, Helen Phillips travaillera essentiellement le bronze poli, développant une figuration semi-abstraite influencée par Brancusi, par les surréalistes et par le statuaire Précolombien. Dans les années 40 et 50, l'artiste créera des oeuvres (bronzes) aux formes anthropomorphiques. Elle a réalisé quelques belles gravures, mais son expérience avec ce média a été sans doute encore plus cruciale pour son développement de sculpteur, l'a forçant à prendre conscience de l'espace négatif. Dans un tout autre registre, Phillips a produit une longue série de constructions géométriques en fil de fer qui ont exploré des idées de croissance modulaire proposé par le théoricien d'architecture américaine Buckminster Fuller.
Dans les années 60, les œuvres de Helen Phillips commencent à entrer dans des collections importantes, y compris celles de Peggy Guggenheim, Roland Penrose, et dans divers musées américains (Museum of Modern Art New York, Bank America World Headquarters, De Young Museum, Victoria and Albert Museum, Dallas Museum of Contemporary Art, Albright-Knox Museum, . . .). Helen Phillips jouit alors d'une réputation internationale croissante. En 1967, un accident la privera de pouvoir travailler pendant huit longues années ; si, avec talent et détermination, l'artiste se remit plus tard au travail, l'élan créateur ne put être retrouvé. Helen Phillips est morte dans sa maison de Greenwich Village (New York) en 1995 ; elle avait 81 ans. Son oeuvre est constitué de près de 500 sculptures (bois, bronze et pierre), de 150 gravures (sur cuivre, zinc et linoleum) et d'un très grand nombre de dessins.
Composition, 1939
Etching, signed and dated in pencil
framed
Helen Phillips, American sculptor, was born in Fresno (California, United States). After studying at the California School of Fine Arts in San Francisco with Ralph Stackpole (1932-1936), she left for Paris, on a scholarship (Phelan Traveling Fellowship), in 1936. She adhered to the ideas and artistic practices of surrealist movement. She will study engraving there in Atelier 17 of the painter-engraver Stanley William Hayter who was, at that time, an important center of experimentation for many surrealist artists. They are united by the bond of marriage in 1940. During the Second World War, the couple settled in New York. Helen Philipps Hayter obtains her first solo exhibition at the New School for Social Research; the first of several joint exhibitions with her husband will be organized at the Galerie Sidney Janis in 1949. The couple returned to Paris in 1950. He separated 20 years later in 1970. Regarding sculpture, Helen Phillips mainly worked in polished bronze, developing a semi-abstract figuration influenced by Brancusi, the surrealists and the Pre-Columbian statuary. In the 1940s and 1950s, the artist created works (bronzes) with anthropomorphic forms. She produced some beautiful engravings, but her experience with this medium was undoubtedly even more crucial for her development as a sculptor, forcing her to become aware of negative space. In a completely different vein, Phillips produced a long series of geometric wire constructions that explored ideas of modular growth proposed by the American architectural theorist Buckminster Fuller.
In the 1960s, the works of Helen Phillips began to enter important collections, including those of Peggy Guggenheim, Roland Penrose, and in various American museums (Museum of Modern Art New York, Bank America World Headquarters, De Young Museum, Victoria and Albert Museum, Dallas Museum of Contemporary Art, Albright-Knox Museum,..). Helen Phillips then enjoyed a growing international reputation. In 1967, an accident deprived her of being able to work for eight long years; if, with talent and determination, the artist went back to work later, the creative impetus could not be recovered. Helen Phillips died in her home in Greenwich Village, New York in 1995; she was 81 years old. His work consists of almost 500 sculptures (wood, bronze and stone), 150 engravings (on copper, zinc and linoleum) and a very large number of drawings.