Chittrovanu Mazumdar ( 1956- )

 Sa première exposition solo s'est tenue en 1985 à l'Académie des Beaux Arts de Kolkata, mise sur pied par Seagull Foundation for the Arts qui a ensuite présenté une douzaine d'expositions solo à travers le pays pendant une décennie et demie. Les grands évènements qui jalonnent son œuvre sont ses toiles géantes conçues pour les voûtes historiques de la salle Durbar, au Victoria Memorial de Kolkata, des toiles qui ont fait usage de goudron industriel versé sur du métal et d'impressions digitales, et plus récemment des installations qui ont recours à des projections, à des sons répétitifs, et de grandes tours métalliques où sont enchâssées des impressions digitales. Récemment en 2012, la dernière exposition solo de Mazumdar …and undated : Nightskin a eu lieu à Kolkata et a reçu d'excellents commentaires des critiques comme des visiteurs.

« Sa toute première exposition, Sans Titre, a renoncé à des noms pour ses tableaux. Jusqu'à ce jour, il ne donne aucun titre à ses œuvres, quoique qu'il puisse changer cela. L'effet est la libération de l'œuvre de toute interprétation fixée ou imposée par l'artiste. Non seulement le spectateur peut lirel'œuvre de n'importe quelle façon qu'il souhaite, souvent inventant ses propres noms pour pouvoir se référer à une œuvre favorite, mais la surface entière devient la surface d'attraction plutôt que le seul point ou objet qu'un titre pourrait faire ressortir. Ceci a reflété la préoccupation du début avec les valeurs formelles. Ceci est aussi lié à un autre trait distinctif de l'œuvre de Chittrovanu- l'absence de narration. Ses tableaux ne racontaient pas une histoire. À la place, il y avait des images fortes, évocatrices qui cristallisaient des couches de significations et d'associations. Au cours des années, son travail est devenu de plus en plus spontané, instantané, se balançant sur la corde raide entre représentation et abstraction. Il repoussait constamment les limites des normes esthétiques reçues –la " bonne" approche pour la composition ou le travail des couleurs. Enormes toiles, gestes audacieux, devinrent son empreinte. Il prenait plus de risques avec l'équilibre structural, augmentant la confrontation entre couleurs et lignes, fragmentant les formes et les configurations au bord de l'abstraction. L'œuvre exsudait une certaine violence, une énergie rapide et chargée qui attaquait les toiles en leur donnant un dynamisme chauffé à blanc 

Le Business Standard l'appelle « L'un des plus grands artistes de sa génération » et l'on raconte que le célèbre peintre M.F. Hussain a dit qu'il considérait Mazumdar comme le premier des artistes après lui.

L'impact de Mazumdar sur le monde de l'art et sur ses contemporains a été d'une grande portée. « Chittrovanu n'est pas un producteur conscient de narration. Toutefois un bref coup d'œil sur son œuvre nous prouve que Chittrovanu est un technicien par excellence… L'on ne peut pas regarder ses œuvres d'une façon désinvolte. Chaque regard, chaque observation exige un effort conscient. Chittrovanu exige cela du spectateur non seulement en ajoutant des couches à ses surfaces créatives mais aussi en créant des grilles fragmentées mais rythmiques. L'observation est interrompue par ces grilles et dans ces interruptions l'on est obligé de chercher ce qui est perdu » écrit Johny Ml en donnant ses impressions sur New Work (2004)

 

 

His first solo exhibition was held in 1985 at the Academy of Fine Arts, Kolkata, set up by Seagull Foundation for the Arts which went on to present a dozen solo exhibitions across the country over a decade and a half. The major events in his work are his giant canvases designed for the historic vaults of the Durbar Hall at the Victoria Memorial in Kolkata, canvases which used industrial tar poured on metal and digital prints, and more recently installations that use projections, repetitive sounds, and large metal towers where digital prints are embedded. Recently in 2012, Mazumdar's last solo exhibition...and undated: Nightskin was held in Kolkata and received excellent feedback from critics and visitors alike.

“His very first exhibition, Untitled, dispensed with names for his paintings. To this day, he gives no title to his works, although he could change that. The effect is the liberation of the work from any interpretation fixed or imposed by the artist. Not only can the viewer read the work in any way they wish, often inventing their own names to be able to refer to a favorite work, but the entire surface becomes the surface of attraction rather than the single point or object. that a title could bring out. This reflected the emotions of the beginning with the formal values. This is also linked to another distinctive feature of Chittrovanu's work- the absence of narration. His paintings did not tell a story. Instead, there were strong, evocative images that crystallized layers of meaning and associations.

Over the years, his work has become increasingly spontaneous, instantaneous, balancing on the tightrope between representation and abstraction. He constantly pushed the boundaries of accepted aesthetic standards – the “right” approach to composition or color work. Huge canvases, bold gestures, became his imprint. He took more risks with structural balance, increasing the confrontation between colors and lines, fragmenting shapes and configurations to the edge of abstraction. The work exuded a certain violence, a rapid and charged energy which attacked the canvases giving them a white-hot dynamism

The Business Standard calls him "One of the greatest artists of his generation" and the famous painter M.F. Hussain is said to have said that he considered Mazumdar the first artist after him.

Mazumdar's impact on the art world and his contemporaries was far-reaching. “Chittrovanu is not a conscious producer of narrative. However, a brief glance at his work proves to us that Chittrovanu is a technician par excellence... One cannot look at his works in a casual way. Every look, every observation requires conscious effort. Chittrovanu demands this of the viewer not only by adding layers to his creative surfaces but also by creating fragmented but rhythmic grids. Observation is interrupted by these grids and in these interruptions we are obliged to look for what is lost” writes Johny Ml giving his impressions of New Work (2004)

 

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