BANG Hai-Ja 방혜자, 方惠子 né 1937



 

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Bang Hai Ja est née à Séoul en 1937 et vit en France depuis 1961. 

Elle fait partie de la première génération de peintres abstraits coréens. 

 

Ses débuts à Paris ont tout de suite été remarqués par l’écrivain, historien d’art et critique Pierre Courthion qui n’a eut de cesse de l’encourager. C’est, en fait, à l’extérieur de son pays que Bang Hai Ja va vraiment découvrir ses racines et qu’elle choisit délibérément de garder en référence sa culture coréenne, les techniques, l’approche de l’univers qui a été celle de son enfance et de son adolescence. Gilbert Lascault, auteur de la première monographie en français de l’œuvre publiée par les Editions Cercle d’Art en 1997, écrit : « la peinture de Bang Hai Ja ne cesse de nous offrir de nouvelles vues de l’univers. Elle est d’abord un regard sur le cosmos : regard qui admire l’univers et qui nous aide à en admirer les multiples beautés. Dans leur immobilité active, dans leur attention sans faille, les peintres et les poètes sont, sans doute, des veilleurs « postés », pour être les témoins de la beauté du cosmos, de son harmonie, de sa diversité. Bang Hai Ja est quelqu’un qui veille ». « L’énergie qui émane de l’acte de peindre est un véritable souffle qui donne la force de l’âme à celui qui regarde. » dit l’artiste elle-même. 

 

De nombreuses expositions ont été consacrées à Bang Hai Ja en France, en Corée, en Suisse, en Allemagne, en Suède, en Belgique, aux États-unis, au Japon et au Canada. (Bang Hai Ja a fait au-delà de 80 expositions personnelles et a participé à de nombreuses expositions collectives)

 

Proche des poètes, elle a illustré plusieurs ouvrages avec des lavis pour les Editions Voix d’Encre: “Une joie secrète “ de Charles Juliet (2001), “Aux chants  des transparences“ de  Roselyne Sibille (2002), “Eclosion“ de Kim Chi-ha (2006) et “Les mille monts de lune“, poèmes des moines bouddhiques dans la collection “Les carnets du calligraphe“ chez Albin Michel en 2003.

 

C’est d’abord dans le choix de ses matériaux que Bang Hai Ja relie l’Orient à l’Occident : des papiers coréens, la terre ocre de Provence, des pigments naturels venus de partout. Ces matières qu’elle ne cesse d’expérimenter lui permettent de capter l’énergie lumineuse du cosmos. Plus récemment, sur des textiles spéciaux qu’elle peint recto verso par effets de transparence et de translucidité, elle continue de déposer sa vision de l’univers. Finesse, douceur et spiritualité sont les mots qui qualifient le mieux cette oeuvre, reflet de l’âme de cette artiste unique ! 

 

Dans la 2e monographie ‘Souffle de lumière – Bang Hai Ja’ des Editions Cercle d’Art parue en 2007, le grand critique d’art Pierre Cabanne écrit ;

« Quand elle n’est pas là, d’autres viennent se promener dans le pays de ses tableaux, découvrent qu’ils s’y plaisent, emportent dans leurs regards et leur esprit sa lumière et cet impalpable scintillement de souffles colorés, ces constellations, ces germinations vibrantes qui épousent les sortilèges de l’immatériel.  … Bang Hai Ja ne peint pas la nature mais l’espace, le signe, la tache, l’éclair, le cri qui deviennent par une sorte de magie visionnaire, éclaboussures de lumière, frissons d’astres, sismographies d’appels, de rumeurs. Les suggestions et les vibrations d’un cosmos imaginé. L’émotion se cristallise en elles, ouvre un chemin vers l’infini. La peinture de Bang Hai Ja est un jardin ébloui. … Quand Bang Hai Ja s’est éloignée du réel, de ses conventions, de son arbitraire, son étonnement a été grand de pouvoir dévoiler et questionner l’inconnu, l’ineffable, l’inaccessible. Sa voie se dessinait dans une préhension inaccoutumée du cosmos saisi comme mystère, surprise, extase, allégresse, ferveur. L’art de Bang Hai Ja n’est ni une aventure, ni un exploit, mais une quête. Sa peinture, d’où se dégage une intense poésie, est un organisme vivant, indépendant, qui produit de rayonnants effets lumineux.. »

 

Ce qui est frappant dans le travail de BANG Hai Ja, c’est  qu’elle a toujours cherché, dans ses œuvres,  à faire jaillir la lumière.  Et cette quête de lumière, combinée à une réflexion sur le mystère de la vie et de la création, a donné naissance à des toiles  magnifiques. Des toiles  où se mêlent Orient et Occident, fruits d’une perception contemplative du monde. 

 

Pierre Courthion, Gilbert Lascault, Pierre Cabanne, Charles Juliet, Maurice Benamou, André Sauge, Olivier Germain-Thomas, Valère Bertrand, Patrice de la Perrière, Alain Blanc, Roger Barbier et beaucoup d’autres ont écrit sur elle.

 

Bang Hai ja a reçu le prix de l’art sacré à l’Exposition Grand Prix International de Monte-Carlo,Monaco.Elle a été décorée de la médaille de l’art de la ville de Montrouge, Grand Prix de peintre d’outre-mer de la journée des peintres en Corée , le 5 décembre 2008, et a reçu l’ordre des Arts et Lettres par le président de la Corée en octcbre 2010. En 2012, elle a reçu le Prix Culturel France-Corée et le Prix d’excellence de la culture et des arts de la Fondation Internationale des femmes coréennes (KoWinner) en Roumanie.

 

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